L'ascension, club privé

Post élaboré par collaboration téléphonique (et oui, la pauv' 'tite Ju peut pas se connecter...)

Louis : "Je vois que toi, tu te débrouilles mieux, donc je le prends comme un compliment. Et pour ce qui est des "relations", je sors, mais je danse rarement... Je passe directement à l'étape suivante."

Il dit ça avec légèreté, en plaisantant. Puis, il reste un moment silencieux avant de reprendre enfin la parole.

Louis : "Je peux aussi te retourner la remarque."

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* BO Underworld - "Vermillon" *

§ Je ris à sa plaisanterie. Et sa dernière remarque, c'est un compliment, et une manière de dire que nous sommes sur un pied d'égalité. §

Ambre - Merci, c'est gentil, mais en général, je ne m'intéresse pas à ces choses là. J'ai encore les séquelles de ma dernière histoire, alors... Je ne refuse pas les histoires qui se présentent, mais je ne vais pas les chercher. Et puis, il est rare de rencontre un être immortel avec de la classe de nos jours, surtout chez les lycans. Je ne fais pas de généralités, mais les instincts lycans ne facilitent pas beaucoup les choses. Avoir une bête potentiellement meurtrière en soi n'est pas une chose plaisante, et c'est pire pour les mâles, avec leur instinct de domination. Mais je suppose que la dépendance au sang ne doit pas l'être non plus...

§ On avait promis de laisser ça derrière, et de ne pas en parler, mais c'est impossible. Il est impossible de passer outre notre condition de vampire et de lycan. Sa nature, c'est quelque chose qu'on ne peut ignorer. Je pose ma tête sur son épaule, comme pour contre-balancer ce que je viens de dire. §

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Louis reste pensif sur ses dernières paroles, méditant sur cette idée.

Louis : "Tu as raison sur le fait que les lycans sont des brutes, je n'en fais pas de généralité. Il y a des exceptions, tu en es la preuve. Mais j'ai aussi un autre exemple, puisque ma mère en a payé le prix. Je pense qu'à l'heure actuelle, il est plus facile d'être vampire que lycan. Mais il y a 100 ans, je n'aurais pas dit la même chose. Nous devions nous nourrir de bête et d'humain, alors qu'avec les avancées scientifique, on arrive désormais à se nourrir de sang cloné. Nous n'avons plus de meurtre sur la conscience."

Il pose une main sur sa tête.

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* BO Underworld - "Vermillon" *

§ Je repense à ce qu'il a dit à propos de sa mère. J'ai lu le dossier, quand Natanyel est mort, tout ce que je pouvais savoir sur Altar, étant donné qu'il en était responsable. Sa mère n'a pas été tuée par un lycan, loin de là. Et il ne le sait pas ! Est-ce que je dois lui dire ? Non, il n'a aucune confiance en moi, pourquoi me croirait-il ? Bien, je garde ça pour plus tard... Peut-être un jour... §

Ambre - Oui, les progrès techniques nous ont permis de dominer nos démons, les vampires, avec leur sang cloné, les lycans, avec les enzymes inhibitrices. Seulement, les instincts restent. Et puis, je n'ai pas la même conception que toi pour les "meurtres" qu'ils soient de vampire ou lycan...

§ Je me blottis dans ses bras, et continue de suivre le rithme, en fermant les yeux. §

Ambre - Mais bien sûr, ça vient sûrement de ma formation traqueuse. On nous apprend que la vie d'un mortel est peu à l'échelle de l'humanité. Non que les humains n'aient pas de valeur, mais il est admis qu'un immortel en proie à ses pulsions ne peut se contrôler. Je ne parle pas de meurtre, mais de faim... On ne condamne pas un lion pour avoir dévoré une antilope. Enfin... Parlons d'autre chose, de plus gai.

§ Je relève la tête vers lui et le fixe dans les yeux en plaisantant. §

Ambre - Qu'est-ce que tu fais de ton temps, à part soudoyer les lycanes dans les clubs pour une ristourne ?

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Louis rit de la situation. Il flirte avec une lycane.

Louis : " Ce que moi je fais ? Je m'occupe des besoins du conseil. "

Ambre - On a dit qu'on ne parlait pas affaires, moi je te parle de ce que tu fais pour te détendre...

Louis : " Pour te répondre franchement, ma vie n'est faite pratiquement que des affaires. Mon seul divertissement était de faire plaisir aux jolies filles. Et sans vouloir me vanter, on m'a souvent dit que j'étais bon dans ce domaine. D'ailleurs, à cause de ça, je n'ai jamais réellement su ce qu'était l'amour. Et récemment j'en ai payé le prix. Mais pour le moment c'est trop douloureux pour pouvoir en parler. "

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* BO Underworld - "Vermillon" *

§ Je comprends plusieurs choses : soit il a réellement vécu, comme moi, une histoire douloureuse récemment, et ne veut pas y penser, soit il me joue le cocker triste pour que je sois attendrie et d'humeur à le consoler. Il a aussi dit qu'il ne savait pas ce qu'était l'amour. C'est la remarque typique d'un homme qui veut qu'on ait envie de le lui apprendre. Pourtant, cette mélancolie dans ses yeux, elle est bien réelle. Je ne m'attarde pas la dessus. §

Ambre - Oui, en gros, tu es un peu comme moi. Les affaires sont toute ta vie et sorti de ça, il n'y a pas grand chose de remarquable. Eh bien, personnellement, j'ai envie que ça change.

§ Oui, surtout que je m'apprête à déserter la ville et donc les affaires pour quelques temps. Si je me retrouve sans rien faire, j'aurai un problème. Il faudra apprendre à combler mon temps. §

Ambre - Et ça te dirait une petite ballade dans la ville? Je connais de très jolis endroits. On sème tes cavalières et on s'enfuit, juste pour quelques heures... On fugue de nos vies, qu'est-ce que tu en dis?

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Louis reste pensif. La proposition est très alléchante.

Louis : " Ok, alors on commence maintenant... "

Il prend son visage dans ses mains, penche la tête et sans prévenir, l'embrasse sur les lèvres. Ils profitent du moment tous les deux, le temps que ça dure. Il reste silencieux pour immortaliser le moment. Un vampire et une lycane, quand même, c'est pas tous les jours. Il sourit tout en l'attirant vers la porte des toilettes.

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* BO Underworld - "Vermillon" *

§ Je le regarde avec de gros yeux. Son baiser n'était pas si mauvais, mais j'ai été tellement surprise que je n'ai pas pu vraiment l'apprécier. Qu'il m'emmène vers les toilettes, par contre, c'est inquiétant. Je tire un peu sur ma main. §

Ambre - Où est-ce que tu m'emmènes, dis ?

§ Alors qu'on continue d'avancer, je vois à l'entrée, l'un de ses gardes qui nous toise. Il a dû rentrer discrètement pour vérifier si je n'avais pas taillé son patron en pièces. Depuis combien de temps il est là ? A-t-il vu le baiser ? Sûrement, vu son regard outré et accusateur. §

Louis - Chuuut, on va passer par derrière pour semer les gardes.

§ Je comprends enfin. Louis, apparemment, a encore plus besoin d'échapper à sa vie que moi. Il m'emmène vers la porte qui mène à l'arrière du club et au couloir des toilettes. On entre dans les toilettes des hommes. Ils sont déserts. C'est curieux d'ailleurs, comme les toilettes hommes des clubs huppés sont déserts, comme s'ils rechignaient à montrer en public qu'eux aussi ont des besoins naturels. Les femmes y vont pour se "repoudrer le nez", mais les hommes... On avance jusqu'à une trappe au dessus d'une cuvette. Assez archaïque, comme technique d'évasion. Il passe en premier et me tend la main avec un sourire, pour que je grimpe à mon tour. On atterrit dans la ruelle derrière, en éclatant de rire. §

-->Suite au parc.