Une boîte de nuit près des docks... Le "club 69".

Premier post D’Ambre : Début des aventures

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*



§ Vêtue comme à mon habitude de ma longue veste en cuir recouvrant une petite robe noire et des cuissardes, je débarque sur les docks à la recherche de l'endroit de livraison indiqué: le club 69. Renseignement pris sur le lieu, j'ai vite vu qu'il faudrait habiller un peu la livreuse, moi : nouvelle tenue obligée pour entrer là dedans. Bien sûr, si je porte des lunettes de soleil, c'est pour la frime. A cette heure et dans l’obscurité du club, il n’y en a pas besoin. §

§ Malgré le décor de livraison, le boulot reste le boulot, et il est hors de question de sacrifier la sécurité au paraître. Alors j’ai habilement camouflé tout mon attirail. Dans la botte gauche un couteau à lame d’argent, vieux souvenir de l’époque de traqueuse, en cas d’entourloupe de mes « amis » lycans. Dans la droite, les documents que je suis venu livrer, et une petite bouteille d’un liquide fluo avec diffuseur au goutte à goutte, me demandez pas pourquoi, je pense que vous le devinez. §

§ Accroché en haut de la cuisse, facilement caché sous ma robe, mon arme à feu, fidèle compagnon. Trafiquée par quelque connaissance du monde du dessous, il dispose de deux chargeurs intégrés changeable en quelques secondes : un aux balles d’argent solide conventionnelles, l’autre aux balles à liquide phosporescent : les fameuses UV. J’ai eu du mal à me les procurer, mais le chantage a une valeur marchande universelle, surtout dans les milieux underground de Samara. §

Ambre – Bon, espérons qu’il n’y aura pas d’entourloupe, cette fois…

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

§ J’entre dans le club assez facilement, ainsi vêtue, à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un. Le club est à tendances étranges, mais bon, c’est le client qui veut ça. J’ai l’habitude des lieux « alternatifs ,. des hommes et femmes en petite tenue qui dansent dans des cages, des couples pas toujours mixtes qui se bécotent dans les coins, se trémoussant sur la musique, un peu stones de diverses substances. Je suis obligée de passer entre certains, qui me dévisagent d’un air envieux. Je ne m’attarde pas sur eux et me faufile entre les couples, prenant garde à ne rien me faire voler. Pas le temps pour la gaudriole : je suis là pour affaire, et on ne plaisante pas avec les affaires! §

Ambre – *150 000 de marchandise, il faut en prendre soin.*

§ Je le repère enfin, à une table au fond du club. Je ne l’ai vu qu’en photo, mais un vampire ici, ça doit être facile à repérer. Il me semble un habitué des lieux, deux serveuses guettant toujours ses moindres désirs, et trois magnifiques femelles que je reconnaîs d’instinct comme des non-humaines qui lui tiennent compagnie et trinquent avec lui. Il a passé son bras autour de l’une d’elles et les deux autres rivalisent d’attention pour s’attirer ses faveurs. Pas très bien caché derrière son canapé, trois gros bras lunettés et tout de noir vêtus, vrais clichés de gardes du corps, toisent les alentours, pas discrets, guettant le moindre mouvement suspect. §

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

§ Je marche rapidement jusqu’à lui. Il ne me voit pas tout de suite, trop occupé à bécoter l’une des femelles. Les gardes eux me repèrent, l’un d’eux m’intercepte même. Je lève les mains en signe de non agression. Il me fait avancer doucement. Jusqu’à quelques mètres d’eux. Dans ce coin du club, la musique est plus douce. Une chance. §

Ambre – Je viens voir Alex Trusk, il m’attend.

Garde – Il t’attend, hein ?

§ Encore un petit malin, il va falloir que je ruse pour passer le barrage. Ce porc me reluque de haut en bas, comme si j’étais une prostituée. J’hausse la voix, criant tout en le fixant pour mieux laisser entendre à mon client que la marchandise est là. §

Ambre – Dis lui qu’Ambre a son paquet…

§ Ahh, ça marche. Il détourne les yeux et me regarde. Il ne savait pas à quoi s’attendre, il ne m’a jamais vu, mais apparemment ça va. Il fait signe à son garde de me laisser passer. J’avance nonchalament, avec la belle assurance d’une livreuse sûre de sa vente. §

Ambre – Trusk, on t’a pas appris les bonnes manières à Zurich ?

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

Trusk – Zurich, ça remonte, maintenant, j’ai pas mal voyagé, mais dès que je suis entré au contact des splendeurs américaines, j’ai perdu tout contrôle.

§ C’était il y a à peine un mois pourtant. Son arrivée à Samara a fait grand bruit. Il est pas discret mais au moins il paye bien. Ce porc replonge ses canines dans le cou de l’une de ses… assistantes ? Esclaves sexuelles ? Qui sait, dans ce genre d’endroit tout est possible… Il relève les yeux vers moi alors que j’apparais pour lui dans la lumière du spot qui trône près de lui. Il me scrute d’un air attentif. §

Trusk – Mmm, mais splendeur, que dis-je… merveille du monde… Alors c’est toi, Ambre ?

§ Bien vu l’aveugle… Ce type m’est antipathique d’entrée. Il va falloir se forcer, on doit forcément aimer son patron, ça facilite les choses, puisqu’on ne peut pas faire autrement que de le voir. Et ce client là, quelque chose me dit qu’il va devenir régulier: la poule aux œufs d’or, enfin plutôt la vache à lait vu ses manières, d’ailleurs il a plus le visage d’une génisse que d’un poulet. §

Ambre – T’es pas né de la dernière pluie, toi, hein ? Bon, trève de bavardage. Tu as l’argent ?

Trusk – Oh, mais on a tout le temps, ma belle. Tu ne veux pas prendre un verre ? Installe toi…

Ambre – Les lycanes fricotent pas avec les vampires, tu respectes pas les règles de tes clans ?

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

Trusk – Oh, je suis un artiste, moi, je ne peux pas me contenter des règles des autres…

§ Je jette un coup d’œil aux gardes. Déformation professionnelle, tout ça sent l’entourloupe. Mes règles à moi, elles sont strictes, si au maximum 5 minutes après les présentations, je ne vois pas le fric, tchao bella… Et là, on en est à 4 minutes 5 secondes. Et on m'avait dit que c'était un professionnel. §

Ambre – Contente toi des miennes pour le moment… C’est « jamais au premier rencard ».

Trusk – Alors je m’assurerai qu’il y en aura d’autres…

§ Il fait une œillade charmeuse. Il faut bien sourire, je peux pas lui vomir dessus tout de suite, ça ferait mauvais genre. Mais la lueur d’espoir se concrétise, il sort une mallette de dessous le canapé. Il la pose sur la table. §

Trusk – Un peu d’intimité ?

§ D’un claquement de doigt, les gardes obéissent à un ordre apparemment bien rôdé. Ils se placent autour de la table, évitant ainsi sous presque tous les angles les regards des curieux. Trusk ouvre la mallette, elle contient l’argent. Je vérifie rapidement les billets, ainsi que leur dessous, mais il finit par refermer la mallette sur ma main avec un air grondeur. §

Trusk – Les documents, petit bijou…

§ Petit bijou ? J’hésite entre éclater de rire et lui foutre mon poing sur la tête. Puis je vois le rapprochement bidon… Ambre, pierre d’ambre, bijou…§

Ambre - ... ... ...

§ Looser, va ! §

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

Ambre – Les documents sont là.

§ Oh, il en bave presque alors que je pose mon pied droit sur la table, pour venir plonger la main dans ma botte. J’arrive à saisir l’extrémité de la clé où sont inscrites les informations du bout des doigts et la sort de ma botte en le fixant dans les yeux. Il a l’air conquis par mes méthodes. Heureusement, parce que je n’en ai pas changé depuis 75 ans et ce n’est pas près d’arriver. §

Trusk – Mmm joli… Dernier cri...

§ Il sort toujours de dessous le canapé une autre mallette, plus fine, qui contient son ordinateur portable et il saisit la clé. Mmm, plutôt bien équipé. Les apparences sont parfois trompeuses, en effet, très professionnel son matos. Il insère la clé dans le port en me regardant dans les yeux, comme si je comprenais ses sous entendus grivois. Je fais mine de rien et me contente de complimenter son matériel électronique. Il faut savoir recentrer le cadre des relations de boulot, quelquefois. §

Ambre – Très joli…

§ Il ouvre les fichiers un par un… Oh, pas de bol, ils sont cryptés. Pourtant le code est facile à briser, mais ça ne lui plait pas. Il fait un signe de tête aux gardes qui me braquent. Je lève à nouveau les bras. Décidément, trop flippé, celui là. On voit qu’il est nouveau dans le coin. §

Trusk – Qu’est-ce que ça signifie ? Tu essaies de me doubler ?

Ambre – Bien sûr que non ! C’est une précaution supplémentaire, au cas où la clé tomberait en d’autres mains. J’allais te donner le mot de passe une fois l’argent dans mes mains.

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

§ Ouais… Pourquoi j’ai pas l’air si convaincante ? Mmm, peut-être parce que ça m’aurait amusé de le laisser découvrir qu’il devait décrypter les fichiers, peut-être même que j’aurais vendu le mot de passe pour un peu plus cher. Je l’ai déjà fait, par le passé. Quand on tombe sur une mule, on la charge. En l’occurrence, je ne me vois pas trop marchander tant que je ne sais pas quel type de balles est dans leurs chargeurs. §

Trusk – Quel est le mot de passe ?

§ Ironie du sort, avant même de le rencontrer, je savais déjà à quoi m’attendre avec lui. Le mot de passe m’était venu tout naturellement. §

Ambre – « Enflure… »

§ Pas si malin que ça de ma part. Peut-être qu’il ne comprend pas mon humour, peut-être qu’il croit que je l’insulte, alors que je lui donne le mot de passe, peut-être qu’il a prévu de me faire buter depuis le début… En tout cas son expression change du tout au tout. Il a un air terrible, du genre de ceux qui fait passer l’envie de les doubler. Oui, je me suis peut-être trompé à son sujet. Après tout c’est un vampire. J’ai toujours trois flingues braqués sur moi, et les gens autour n’ont même pas l’air d’avoir peur, comme si c’était la routine du coin. Ce soir, c’est moi la routine, espérons que les balles sont pas en argent, ou pire, à cette s*loperie de nitrate d’argent. Sur mon agenda, j’avais pas prévu de mourir aujourd’hui, et pas aussi connement. §

Trusk – Jamais personne ne m’a dit une chose pareille… Tuez la !

§ J’y crois pas, le petit génie a pas compris ? Je me désespère de l’abrutissement vampire ces dernières années, mais je reste immobile. Il ne sert à rien de réagir précipitamment. D’ailleurs, j’ai raison, car je comprends vite qu’il se moque de moi. Les gardes baissent leurs armes et il éclate de rire. §

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

Ambre – Hein ? Tu me faisais marcher ?

Trusk – J’avais besoin de savoir si tu étais du genre à céder à la panique, mais ça va. Tu me plait beaucoup… Je crois que nous allons faire affaire souvent ensemble.

Ambre - … … …

§ Looser, va ! §

Ambre – Peu importe, je bosse pour celui qui paye, moi !

§ Il tape le mot de passe, et pour insister encore un peu, petite vengeance personnelle, je me permets de le lui épeler. §

Ambre – E… N… F… L… U… R … E… Enflure…

§ Les gardes me regardent de travers. Oui, j’ai une attitude de garce, là. D’ailleurs, je vais me calmer, si je veux pas tarir le filon. Les vampires ont de l’argent, même s’il faut supporter leur présence, et celui là a l’air plein aux as. Il ouvre les documents. J’y ai à peine jeté un œil. En tant qu’intermédiaire, quelquefois, moins on en sait sur ce qu’on transporte, mieux on se porte. Et puis, je suis connue pour ma discrétion. Mes affaires, c’est mon paiement, le reste ne me concerne pas. Enfin c’est la version officielle. Je garde toujours une copie de mes paquets, au cas où. Les schémas et informations qu’il m’a demandé sont là, décodés. Un immense sourire illumine son visage, les canines lui ressortent exagérément. Ça fait froid dans le dos. §

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

Trusk – Parfait, tout y est…

Ambre – Bon, alors, je peux avoir mon argent ?

§ Non sans un grand sourire, il se lève et contourne la table basse pour venir me faire un baise main. Ça fait des années qu’on ne m’en a pas fait. C’est étrange, presque agréable, enfin… je reste concentrée sur la seule chose qui m’intéresse : mon fric. §

Trusk – Salaire bien mérité.

§ Il referme la mallette et me la tend. Je le prends, jubilant un peu. Deux semaines d’efforts récompensés par 150000. Super ! Je retrouve mon sourire. Trusk retourne s’asseoir au milieu de ses poules dentées. Je me retourne, en direction de la porte de sortie. Le deal est terminé. Normalement, c’est le moment où je m’en vais, mais là, il me retient d’une phrase. §

Trusk – Je pourrais t’en donner 300000 de plus, pour un travail assez similaire…

§ Non, c’est une connerie de s’arrêter. Ne t'arrête pas, Ambre. 150000 c’est très bien pour ce mois-ci. On augmente les gains, on augmente aussi les risques. C’est pas le moment de faire la maligne. Allez, on fait comme si on avait rien entendu… Ehhh m*rde, je me retourne, l’appât du gain est trop fort. Il faudra un jour que j’apprenne à résister à la tentation. §

Trusk – ça t’intéresse ?

Ambre – Il faut voir…

§ Le voilà qui me tend une enveloppe. Je la prends, un peu décontenancée. Je reste stoïque autant que possible. Je me laisse pas facilement déstabiliser, mais là, y’a comme un changement de protocole à la fois intriguant et inquiétant. §

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*B.O. Underworld – « The Undertaker »*

Ambre – Je veux bien voir ce que je peux faire, mais compte pas trop là dessus.

§ 300000 c’est pas mal, avec les 150000 que j’ai déjà, j’aurais de quoi me mettre au vert quelques temps, éviter les ennuis qui se dessinent à l’horizon de Samara. §

Ambre – Bon, je te contacterai si j’ai du nouveau.

Trusk – J’attends que ça…

§ Certainement oui, mais n’y compte pas trop. Enfin, je me donnerais peut-être un peu plus de mal que d’habitude, pour 300000, mais je sais pas qui pourrait me renseigner, ah si, peut-être Rafaël. C’est à voir. Je passerai voir cette crapule dès demain, ça fait trop longtemps. Je glisse l’enveloppe un peu courbée dans ma botte, à l’endroit où j’ai pris la clé. Je sens le papier froid sur ma jambe. Pas le temps de m’attarder encore, je dois y aller. §

Ambre – Sur ce…

§ Je me retourne et je m’éloigne. Je sens son regard pesant jusqu’à disparaître de son champ de vision, et là encore, pendant plusieurs minutes, je sens sa puanteur de chauve-souris sur moi. Il me faudra une bonne douche en rentrant. Je prends au retour le même chemin qu’à l’aller, ma mallette dans la main. A cette heure avancée de la nuit, les esprits semblent encore plus échauffés qu'à mon arrivée. Tous se toisent comme si cette ambiance était leur drogue, ou la réponse au plus profond désir de leur être, à cette seconde. Ils emplissent leur vie d'une plénitude absolue, juste en posant leurs lèvres ou en tripotant le premier venu. Je me dégage de la contagion avant de perdre la tête, dans les vapeurs de poudre blanche que les humains affectionnent tellement. Une éternité d'addiction, ça ne m'intéresse pas, pas comme ça. §

§ Moi, ma seule drogue... §

... ... ...

C'est le risque.




--> Vers le métro

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--> Suite de l'arrivée en voiture avec Lester

§ Je suis à la bourre ! Un petit sprint et j'arrive près des docks. Rafaël va certainement me faire une remarque, s’il est là. Je commence à réaliser quels risques je prends. Je vais livrer des infos à une pourriture, en échange d’un sacré paquet de fric, l’arnaquer et le livrer au comité. Après tout, ça a l’air d’un petit trafiquant de base qui se prend pour un caïd. Il se donne des grands airs, mais à part son club, qu’est-ce qu’il a derrière ? Je suis loin de me douter de ce qui se prépare. Perdue dans mes réflexions, j’arrive vite en vue du club. La même musique criarde résonne dans toute la rue. A l’entrée, les mêmes loosers tentent de passer le videur. Quand il me voit, je passe en priorité, déclenchant une mini rébellion dans les rangs de ceux qui attendent et n’entreront sans doute pas ce soir, vu l’heure. §

Videur – Trusk t’attend depuis une demi-heure.

Ambre – Je sais, j’ai eu un contretemps.

§ Un contretemps vampirique... Je peux pas lui dire ça, il le prendrait mal. Ce genre de loustics peut vous coller une baffe qui que vous soyez pour peu qu'il se sent vexé. Il me fait entrer. Il ne m’accompagne pas cette fois, je connais le chemin. Je me fraye un chemin avec ma mallette parmi la foule de ce soir. Le club est bondé, quasiment que des humains, où quelques vampires, répartis uniformément, on l’air de « divertir » la foule en organisant des attroupements un peu partout. Au passage, j’essaie de voir ce qui se passe. Difficile à dire : des petits paquets circulent parmi les humains, passant de mains en mains. Je ne vois pas ce que c’est. Je ne peux pas m’attarder dessus. Je rejoins vite le carré VIP où Trusk attend, accompagné de deux humaines qui ont l’air défoncées. Mmm, de la drogue, cette boîte en regorge. §

Ambre - Bon, et maintenant Rafaël... Où es tu ?

(suite du siége du comité)

Rafael gare la voiture a proximité du club, ils sont sur les docks, Lexa regarde l'enseigne qui clignote, certaines lettres ne clignote plus même.

"Je ne suis pas tellement surprise de voir cet endroit, on dit qu'il se passe toujours des choses bizarres là bas ! Maintenant je comprends pourquoi !"

Elle descend de la voiture, la pluie s'est mise a tomber, elle porte la main a son arme, elle essaye de se calmer, elle a peur mais aprés quelques secondes, elle retrouve son assurance et son instinct de tueuse.

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[100 billets, voilà ce que le videur lui aura pris pour les laisser entrer avant tout le monde. Rafaël a encore du mal à les digérer. Inutile de demander un reçu pour ses faux frais… Bon, ça les a encore retardé de 5 minutes, mais ils sont bien là. Rafaël détonne au milieu de la foule. Apparemment la plupart des clients sont trop stones pour le remarquer dans cette pénombre. Il commande deux verres au bar et observe la salle en quête d’Ambre.]

Rafaël – Qu’est-ce que tu prends, Lexa ?

[Il se met à regarder autour, mais avant qu’il n’ait reçu sa réponse, il voit Lexa, abordée par un… vampire ! Il y a foule autour et une réaction trop abrupte pourrait tout foutre en l’air. Rafaël rejoint Lexa et lui prend le bras.]

Rafaël – Eh, te voilà, je t’ai cherchée partout, tu viens ?

Vampire – Bonsoir, vous recherchez l’extase ? Je proposais justement à votre petite amie de quoi voir la vie en rose pendant au moins plusieurs heures… ça vous intéresse ?

[Il ouvre sa veste et sort un petit paquet. Il leur tend. Rafaël n’en croit pas ses yeux : il savait que certains vampires dealaient, pour arrondir les fins de mois, mais en voir un, ça étonne toujours.]

Rafaël – Non, ça nous intéresse pas : on a pas d’argent.

Vampire – Mais, c’est gratuit. Ce soir, c’est la maison qui régale. Et c’est vraiment de la bonne, pure, intense. Allez, il faut tester, on a qu’une vie, non ? Vous le regretterez si vous loupez ça ! C’est le grand soir, regardez, tout le monde se laisse aller cette nuit…

[Rafaël tire Lexa plus fort et s’éloigne, comme s’il n’avait pas entendu. Le vampire propose sa « marchandise » à d’autres. Nul doute qu’il reviendra les voir. En attendant, Rafaël regarde Lexa.]

Rafaël – Est-ce que ça va ?

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$ Pendant ce temps, moi, j’y suis. Me voilà devant Trusk. Il me fixe avec un sourire à lui décrocher la mâchoire. Il y a quelque chose de malsain dans ce club ce soir… La musique bat son plein, mais dans le carré VIP, elle me parvient étouffée, l’idéal pour des affaires nocturnes quand on est un vampire urbain. Mais l’atmosphère est pesante, c’est autre chose. Ou bien je ne l’avais pas perçu la dernière fois, peut-être. J’attends qu’il m’adresse la parole, règle de travail. Il a l’air de me toiser, et au fur et à mesure, son sourire s’efface. §

Trusk – T’es malade ? Un rhume ou quelque chose ?

§ Il doit parler de mon teint blanchâtre, je suppose. Peu importe. Je lui fais signe non de la tête. Je n’ai toujours pas vu Rafaël. Il ne viendra peut-être pas. De toute façon, le videur a du prévenir Trusk dès mon entrée et si j’avais trop attendu pour venir le voir, il se serait douté de quelque chose. Advienne que pourra. Je me sens plus en forme que tout à l’heure, l’adrénaline de la situation ? Vivement que ce soit fini. §

Trusk – J’ai bien ri quand j’ai su qu’une lycane avait assisté au « bal des vampires », invitée par le fils Altarr, en plus. Je pensais que tu trouverais une solution plus discrète, mais finalement, j’aime bien ton culot ! On devrait faire encore affaire ensemble, tu sais, y’a de la place pour toi dans mon équipe et je suis fan de ton style.

§ Il me brosse dans le sens du poil ? Pourtant, derrière son numéro de charme de ce soir, il a l’air moins… looser que la dernière fois. On sent … à la fois de l’assurance et de la peur. Paradoxal ! §

Ambre – Je mérite mon salaire, c’est tout… Parlant de ça : tu as amené le fric ?

Trusk – Tu as amené les informations ?

Lexa toise l'ensemble du bar, observant les clients et analysant la piéce, trouver les sorties, les fenetres, les portes, le systéme de sécurité, les caméras etc ... elle jéte un oeil sur l'espéce de taré qui est venu l'aborder tout à l'heure, il est a bonne distance et c'est tant mieux.

#Bon alors si j'étais un caïd ou est ce que je me planquerai ?#

En observant l'endroit, elle remarque qu'avec cette foule, il est difficile de trouver leur contact, aussi lycane soit elle, Lexa n'as pas les supers sens des vampires ou des lycans. Elle se rapproche de Rafael pour pouvoir lui parler et qu'il puisse entendre malgré la musique.

"Vous ne croyez pas qu'elle serai dans le coin pour VIP, c'est le meilleur endroit pour y faire des affaires tranquillement, j'ai bien observer l'endroit, si on ne la voit pas ici, elle doit être dans leur carré VIP, y a toujours un coin VIP dans ce genre de trucs !"

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[Rafaël repère Ambre. Lexa avait raison : le carré VIP, bien sûr. L’échange a l’air de progresser. Dommage qu’ils n’aient pu se concerter avant, elle est direct dans sa ligne de mire. Il regarde derrière le canapé où Trusk, cette enflure, a installé deux humaines hilares.]

Rafaël – Je la vois là bas. Trusk est là, la pourriture en costard bleu marine, il n'y a que 3 gardes à ses côtés, mais si tu regardes bien la foule, il y a pas mal de vampires ici. Regarde là bas par exemple ! Et là bas… Tu les repères ?

[Rafaël lui montre ce qu’il repère comme des vampires au milieu des humains. Au fil des années, il a pris l’instinct. Il peut les distinguer assez facilement, maintenant, au-delà de la simple question de teint.]

Rafaël – Regarde les… Ils ont quelque chose dans le regard et dans l’attitude, comme une certitude que personne ne peut rien contre eux, cette assurance qu’ont les immortels de ne jamais être concernés pas le risque, même en pleine guerre.

[Rafaël paie les verres pour éloigner le barman. Il n’a pas l’air vampire, mais il pourrait être dans la confidence. Rafaël continue de parler plus bas, à l’oreille de Lexa et juste assez fort pour couvrir la musique.]

Rafaël – On dirait qu’ils sont tous en train de dealer. C’est vraiment bizarre, leur petit manège. Je n’ai jamais vu aucun vampire agir ainsi, mais tu sais, Alex Trusk est allemand et avec les européens… Il faut s’attendre à tout.

Lexa regarda dans les directions indiquer par Rafael, elle se ferrai damner pour une visiére infrarouge mais pour le moment, elle applique ses cours de reconnaissance vampirique, elle commence a saisir le coup et repére petit a petit les vampires présent dans le coin.

#Bon sang, la belle boucherie ... ! Oui bon c'est pas le moment je sais !#

Elle se tourne dans la direction de Trusk, elle apercoit les gardes et la personne que Rafael a décrite comme son contact.

#Ca ressemble a ca une Lycane ? On dirait pas pourtant ! En tout cas, si y a un blem, je tire dans le tas !#

Elle se rapproche de Rafael pour lui parler en observant les dealer vampire.

Lexa - "Vous ne croyez pas que ce club pourrait être une facade pour une fabrique de drogue, ce serai facile a faire et trés lucratif pour monsieur le vampire qui se la péte dans son armani bleu ?"

Rafael - "Non je ne crois pas que ce soit ca, le trafic dont il est question !"

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§ Trusk regarde toujours ma mallette. Comme je ne fais rien, il claque des doigts et un garde amène le sac avec le fric. Là, je commence à sourire. Je dépose ma mallette sur la petite table, l’ouvre et lui met le portable sous les yeux. Je l’allume, entre le mot de passe « enflure » et son regard s’illumine d’un coup. Eh oui, vieux, tu n’y croyais pas vraiment quand tu m’as donné cette mission, hein ? §

Ambre – Voilà, je prends mon fric maintenant…

§ Aïe, je le sentais, le coup fourré, et le voilà. Je me suis penchée pour prendre le sac, et là je vois une ombre au fond. Quelqu’un s’avance en regardant sa montre. Il s’agit d’une femelle vampire, et une assez âgée. §

Femelle – C’est l’heure. Fermez les portes.

Trusk – Attendez quelques minutes qu’elle soit partie, au moins.

Femelle – On a plus le temps. Elle n’avait qu’à pas être en retard. Tant pis pour elle. On a un horaire à respecter et on l’a trop chamboulé pour une simple lycane. Fermez les portes maintenant.

§ Je suis pas sûre de comprendre l’entourloupe, là ? Ils vont pas me laisser sortir ? J’hésite quelques secondes entre réagir violemment et tenter de négocier, mais quelques vampires approchent apparemment des issues et les verrouillent une par une. Je dégaine mon flingue d’un coup… Trop tard. Quelle conne ! Je me suis fait avoir comme un bleu. Je sens comme un sifflement bref et une piqûre dans ma nuque. Puis, toute force quitte mon corps. Mes jambes me lâchent, je m’effondre, inconsciente. §

Trusk – Quel gâchis quand même, un corps pareil… Bye bye, ma petite pierre d’Ambre.

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[Rafaël continue de montrer quelques trucs à Lexa.]

Rafaël – Ce vampire est recherché en Europe, tu le sais, mais sais-tu pourquoi ? Il y a là bas une toute nouvelle forme de drogue utilisée par les vampires. Ils trafiquent le sang de toute manière possible et imaginable pour contrôler leurs pairs. Et si tu contrôles une armée de jeunes vampires prêts à tout pour leur dose… Tu es quasi intouchable !

[En quelques minutes, il a fini de détailler la foule. Il a repéré plus ou moins une dizaine de vampires. Il tourne à nouveau le regard vers le carré VIP. Etrange, Ambre a disparu ! Il sursaute d’un coup.]

Rafaël – Il se passe quelque chose…

[En effet, d’un coup, on voit les vampires se délester du reste de leur drogue, et commencer à emmener quelques groupes d’humains défoncés, sans résistance, vers une double porte.]

Rafaël – Tu ne remarques rien ? La salle se vide peu à peu, regarde. Où les emmènent-ils ?

[Rafaël observe, mais il faudra bien agir. Ils ne peuvent rien faire à deux. Il leur faut du renfort. Il commence à entraîner Lexa vers la sortie. Mais à la porte, un gros molosse s’interpose et les bloque, sans un mot.]

Lexa fait un sourire carnassien et deux secondes aprés, le gros moloce se tient l'entre jambes en se roulant par terre.

"Finalement ils sont utiles ces talons !" ^^

Elle fit un grand sourire a Rafael mais son sourire s'effaca immédiatement en voyant que les humains avait disparus, emmener par les vampires.

"Rafael, on peut pas laisser ces gens se faire dévorer sans intervenir ! Ca va être une boucherie là dedans !"

Section : Recruteurs goules / Affaire Alex Trusk 14

[D’un coup, toutes les lumières se rallument. Seuls les clients encore sobres restent. La musique assourdissante est encore là, mais ils sont pris au piège… Certains humains paniquent. Il faut agir, vite… Seulement, il y a des civils dans le coin. Rafaël ne comprend pas trop ce qui se trame, mais il sait qu’ils ne s’en sortiront pas s’il ne fait rien. Il dégaine son flingue et tire sur l’un des vampires, une balle UV en plein cœur, ça en fera un de moins. Le vampire se décompose d’un coup et achève d’effrayer les humains. Les cris sont couverts par la musique.]

Rafaël – Couvre moi Lexa. On court se planquer derrière le bar.

[Ils se mettent dos à dos, puis il l’entraîne à courir et sauter au dessus du zinc. Une fois derrière, couchés, il la regarde.]

Rafaël – Il va falloir assurer, agent Lexa. Ce sont beaucoup de jeunes, étrange de voir autant de jeunes d’ailleurs, ce doit être un manquement grave à l’article 8 concernant la conversion abusive. Une balle bien placée suffit. J’ai 3 chargeurs et toi, tu as tes chargeurs supplémentaires ?

[En même temps, il se lève, rapidement, et dégome d’une balle entre les deux yeux l’un des vampires qui venait les chercher. Les autres se mettent à couvert. Certains sont armés aussi, et ils n’avaient pas prévu que Rafaël et Lexa le soient. Ils doivent profiter de l’effet de surprise pour en dégommer le plus possible.]

"J'ai 5 chargeurs, j'avais prévu des en cas comme celui là ! J'ai eu raison de me méfier ! Il faudrai peut être essayer de trouver votre amie vous ne croyez pas ?"

Un vampire surgit droit vers Lexa, elle le plante a la poitrine avec son talon et lui tire deux balles dans la tête puis éjecte le corps qui s'enflamme, elle surgit pour tirer mais un autre vampire tire avant elle. Lexa se baisse juste a temps pour éviter les tirs.

"Bon je crois que je vais pas avoir le choix !"

Elle remplaca le chargeur anti Lycan de son second revolver par un chargeur anti vampire, arme le revolver et se prépare au prochain assault.

Rafael - "A 3 ! 1, 2, 3 !"

Tout les deux sortent de leur planque et ouvre le feu dans le tas, les humains sont coucher sur le sol donc normalement aucune risque de bavure, les vampires ouvrent aussi le feu, Lexa parvient a en toucher un, en désarme un autre, Rafael en tue un mais un autre vampire le touche a l'épaule.

Lexa - "Rafael !" (un peu de suspence lol)

Rafael et Lexa se cache denouveau derriére le bar, le bouteilles au dessus d'eux explose sous l'averse de balles des vampires.

Section : Recruteurs goules / Affaire Alex Trusk 15

Rafaël – Tu as raison, il faut retrouver Ambre, quelque chose me dit qu’elle s’en sortira mieux que nous…

[Ils ont déjà dégommé 4 vampires, mais la blessure de Rafaël commence à bien saigner. Les vampires ont compris qu’ils n’ont pas intérêt à aller les chercher de suite, ou ils serviront de cible pour tir au pigeon. Seulement, ils sont bloqués là derrière. Ils devront bien tenter une sortie, s’ils ne veulent pas crever là. Mais alors, ils entendent une voix.]

Trusk – Allez, sortez de votre trou, les rats. Vous êtes du comité, hein ? Je ne sais pas comment vous m’avez retrouvé, mais je vous laisse sortir si vous me remettez vos armes…

Rafaël – Bien sûr. Et on ira tous chanter au soleil, hein ? Une seule chose de sûre, Trusk, je te troue le bide, si tu approches.

[On entend un grand éclat de rire, puis quelques bruits. Enfin un grand cri résonne.]

Femme – Non, ne me faites rien. Je vous en prie… Lâchez moi !

Trusk – Tu l’entends, petit goule ? Je vais tuer cette femme, si tu ne sors pas les mains en l’air avec ta copine transsexuelle. Mmm, vraiment, les goules ne pensent qu’au boulot, même de sortie. Enfin…

[Rafaël regarde en l’air et repère une caméra. Mmm, ils les voient. Il décide de rééquilibrer les chances en tirant sur la caméra pour la dégommer.]

Trusk – Allez, assez rigolé, à trois, je tue cette pétasse si vous ne sortez pas. Un… Deux…

Avant même que Trusk est pu dire trois, Lexa se dévoila, tira une balle avec chaque flingue, chaque balle allant se loger dans la tête des deux vampires de chaque côté de Trusk, Lexa est revenait même pas elle même mais elle fut vite ramener a la réalité par le déluge de balles qui lui passa au dessus de la tête.

Lexa - "Là j'en reviens pas ! [Parlant plus fort pour que Trusk l'entend] Vous voyez Trusk, tuez là et je ne vous louperai pas !"

Trusk - "Vous êtes bien arrogante pour une goule et une femme qui plus est ! Vous avez eu aussi du cran pour avoir oser tirer sachant ce qui aller se passer mais ca ne fait rien, je vais vous attraper d'une autre maniére !"

Rafael - "Attend jusqu'au lever du soleil, ce sera plus marrant a ce moment là ! Quand je dégommerai les fenetres pour te faire cramer sur place, toi et ta bande !"

Trusk - "Parlez tant que vous le pouvez ... !"

Il n'ajouta rien, Lexa observa ce qui se passait depuis un trou fait par une balle perdue, les vampires sortirent des masques et se les mirent sur le visage, des masques a gaz.

Lexa - "Rafael, ils ont des masques a gaz, qu'est ce qu'ont fait maintenant ? Y en a trop pour qu'on arrive a les tuer !"

Section : Recruteurs goules / Affaire Alex Trusk 16

Rafaël - Il n'y a pas grand chose à faire agent Lexa... # Pensées: Allons, une idée, vite... # Agent Lexa, tu as des allumettes ? Ou le briquet que je t'ai donné ?

[Rafaël observe les bouteilles juste au dessus de lui. Dans les placards du bar il y en a plusieurs, il les sort et les ouvre, prends les torchons à vaisselle et les déchire. Lexa lui tend son briquet...]

Lexa - Qu'est-ce que vous faites ?

Rafaël - Invention du Dr Molotov, et il a laissé les instructions qui vont avec: on fout le feu et on jette !

Lexa - C'est pas de l'essence qu'il faut pour ça ?

Rafaël - Déjà rien que les lancer ave le feu, ça aura un effet dissuasif sur eux, ils auront une frayeur. Et, il faut prier pour que l'alcool fonctionne aussi bien. Dépêchons...

[Oui, c'est une question de timing. Trusk ne se fait pas prier pour descendre la femme qu'il avait pris en otage. Bien sûr, Rafaël et Lexa n'auraient rien pu faire pour elle. Elle était là au mauvais endroit, au mauvais moment, comme la plupart des humains victimes de cette guerre. A eux de faire en sorte qu'il y en ait le moins possible. Les vampires ont déjà commencé à jeter leur grenade et du gaz s'échappe. Gaz lacrimo !]